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Même en vacances, la passion reste en éveil


Il existe des moments où le calendrier importe peu. Certains rendez-vous avec l’histoire automobile ne se repoussent pas, et encore moins lorsqu’ils concernent des modèles d’exception. Ces derniers jours, j’ai eu le privilège de superviser le départ d’une Ferrari Boano, l’une des plus rares créations sorties de Maranello dans les années 50, aujourd’hui estimée entre 650 000 € et 850 000 €.


Avec à peine une poignée d’exemplaires produits, la Boano appartient à ce cercle fermé d’automobiles qui suscitent autant le respect des connaisseurs que l’admiration des passionnés. Dessin raffiné, proportions équilibrées, moteur V12 à la sonorité inimitable : chaque détail rappelle une époque où la performance se mariait à l’élégance italienne.


Dans un tel contexte, la mission prend une dimension particulière. La discrétion devient une exigence absolue, la précision un devoir. De la coordination des intervenants à la vérification des moindres conditions techniques, chaque étape est guidée par le souci constant de la perfection.


Ce sont ces moments, au croisement de l’histoire et de la haute précision, qui nourrissent l’enthousiasme et entretiennent intacte la flamme de ma profession. Même lorsque le mot « vacances » figure sur l’agenda, la passion, elle, ne prend jamais de congé.


 
 
 

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